J’ai compris dès l’enfance,
Sur les bancs de l’école
Le pouvoir de la connaissance
Très vite, j’ai monopolisé la parole
Je voulais me donner de l’importance
Déterminé à tout connaître
J’ai avalé de la culture
Bouffé du savoir au kilomètre
Comme d’autres ingèrent la nourriture
Maintenant dans toutes les conférences, je brille
Devant l’assemblée, j’étale ma science
Pas de public qui ne devine
Chez moi, la moindre ignorance
Une tête bien pleine, à l’évidence
Fort et fier de mes acquis
Convaincu de mon omniscience
Je n’éprouve pour l’autre que du mépris
Mes cartes en mains, je cherche dans la foule
La prochaine victime de ma ruse
A qui, en grand maître, je déboule
Cet atout dont j’use et j’abuse
Je suis celui qui en impose
Qui a tout vu, a tout connu
Bien malheureux celui qui ose
Devant moi dire qu’il en sait plus
Une tête bien pleine, à l’évidence
Fort et fier de mes acquis
Convaincu de mon omniscience
Je n’éprouve pour l’autre que du mépris
En quelqu’endroit où je me trouve
Je sème ou bien je distille
L’étendue de mon savoir, et savoure
L’effet qu’il a sur elle ou il
J’assène mon immense culture
A ceux qui ne savent pas
Le partage n’est pas ma nature
Les incultes sont ma proie
Tu sais, je pense que ces gens là, ont une illusion de bonheur et de perfection, mais elle ne dure pas toute une vie.
RépondreSupprimerEt ils doivent avoir de sacré vides à combler pour être comme ça; au final, ils ne sont pas heureux, je ne crois pas. J'en sais rien en fait ! Ce qui compte c'est toi et c'est tout ( toi j'entends par là ton monde, ta vie, ton bonheur ... )