M’abandonner, me plier à sa volonté
Sans résistance oublier ce qu’étaient mes choix
Et me laisser descendre jusqu’à en perdre pieds
Je ne savais pas qu’il existait cet amour là
Qui rend docile les plus forts, les indestructibles
Vous éblouit à ne pouvoir avancer d’un pas
Puisque sans lui, rien ne vous est désormais possible
Après…il faut laisser passer les jours
Apprécier les distances
Croire encore à l’amour
Réapprendre la confiance
Ce sentiment, tant qu’il ne m’avait pas touchée
Je ne pouvais pas, ne serait-ce qu’imaginer
La dépendance dans laquelle j’allais me plonger
Les liens auxquels j’allais peu à peu m’enchaîner
Je ne savais pas, les raisons qui poussent à vivre ça
J’ignorais la peur de ne plus être aimée
Ne connaissais pas les « ne me quitte pas » suppliés
Les « c’est fini » ça ne se pouvait pas
Mais ce que j'ignorais plus que ça
C'est que vivre dans l’appartenance
C’est naviguer si loin de soi, à la dérive
C’est un voyage au pays de l’errance
C’est se perdre, se laisser mourir
Après…il faut laisser passer les jours
Apprécier les distances
Croire encore à l’amour
Réapprendre la confiance
T'es douée.
RépondreSupprimerC'est magnifique
C'est vraiment beaux. Magnifique. Moi qui croyais savoir, je ne sais rien. Les poètes naissent dans de la souffrance et peut être est ce celà, notre destin!!
RépondreSupprimerTu ne peux qu'être belle...et je sais le chemin qu'il nous reste à parcourir!!!