jeudi 14 janvier 2010

DEPENDANCE

Je ne savais pas vivre pour quelqu’un d’autre que moi

M’abandonner, me plier à sa volonté

Sans résistance oublier ce qu’étaient mes choix

Et me laisser descendre jusqu’à en perdre pieds

Je ne savais pas qu’il existait cet amour là

Qui rend docile les plus forts, les indestructibles

Vous éblouit à ne pouvoir avancer d’un pas

Puisque sans lui, rien ne vous est désormais possible

Après…il faut laisser passer les jours

Apprécier les distances

Croire encore à l’amour

Réapprendre la confiance

Ce sentiment, tant qu’il ne m’avait pas touchée

Je ne pouvais pas, ne serait-ce qu’imaginer

La dépendance dans laquelle j’allais me plonger

Les liens auxquels j’allais peu à peu m’enchaîner

Je ne savais pas, les raisons qui poussent à vivre ça

J’ignorais la peur de ne plus être aimée

Ne connaissais pas les « ne me quitte pas » suppliés

Les « c’est fini » ça ne se pouvait pas

Mais ce que j'ignorais plus que ça

C'est que vivre dans l’appartenance

C’est naviguer si loin de soi, à la dérive

C’est un voyage au pays de l’errance

C’est se perdre, se laisser mourir

Après…il faut laisser passer les jours

Apprécier les distances

Croire encore à l’amour

Réapprendre la confiance

2 commentaires:

  1. C'est vraiment beaux. Magnifique. Moi qui croyais savoir, je ne sais rien. Les poètes naissent dans de la souffrance et peut être est ce celà, notre destin!!
    Tu ne peux qu'être belle...et je sais le chemin qu'il nous reste à parcourir!!!

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